Laure Lechatellier était présente samedi 8 février après-midi à Grigny pour la pose de la première pierre du bâtiment qui abritera prochainement le Centre de Formation de l’Essonne. Voici son discours. Seul le prononcé fait foi.

 

Monsieur le Préfet,

Monsieur le Député

Monsieur le Maire,

Monsieur le Président du Centre de Formation de l’Essonne,

Monsieur le Directeur du Centre de Formation de l’Essonne,

Mesdames et Messieurs les élu-es,

Cher-es ami-es

 

Je tiens tout d’abord au nom de la Région Ile de France, que je représente aujourd’hui, à remercier toute l’équipe du CFE et en particulier Jacky BESSON pour son accueil et pour l’organisation de ce moment solennel et convivial et saluer également le dialogue permanent que nous menons depuis quelques années maintenant.

Vous le savez, nous fêtons cette année les dix ans de la Loi de Décentralisation de 2004 qui a donné aux régions compétence en matière de Formations sanitaires et sociales. Les centres de formation ont été décentralisés en janvier 2005, avec des stratégies et cultures professionnelles distinctes qui ont fortement imprimé leur développement. La région a depuis dix ans eu le temps de prendre la mesure de l’importance et des spécificités de ces formations. Des formations à des métiers que je qualifierai d’utilité sociale, avec des taux d’insertion professionnel élevé. Et en cette période de difficultés que traversent les jeunes pour trouver un emploi, il est essentiel pour les pouvoirs publics d’accompagner ces formations qui permettent de s’insérer professionnellement.

 

Parmi les 23 centres de formation aux métiers du secteur social que compte la région Ile-de-France, le CFE de Grigny est vraiment l’un de ceux dont la région est fière.

 

Vous êtes résolument tournés vers des publics locaux, parfois en difficultés, qui ne peuvent accéder à vos formations que par un accompagnement pédagogique et social fort. Je tiens ici à souligner le projet pédagogique exemplaire de l’établissement et la mobilisation exceptionnelle – parfois bénévole –  de toute l’équipe pédagogique. Cette reconnaissance est unanime.

 

Et puis, car il s’agit d’argent public, il faut aussi noter que la gestion rigoureuse du CFE vous a permis de constituer des excédents, et donc un apport important dans le projet d’investissement qui nous réunit aujourd’hui.

 

Pour la région, ce dynamisme et cette rigueur sont des gages importants, essentiels.

 

C’est pour cela que nous avons soutenu le développement du centre. Et aujourd’hui la raison pour laquelle nous accompagnons votre projet de déménagement en le soutenant à hauteur d’un million d’euros.

 

J’en profite pour remercier le Conseil général de l’Essonne pour sa participation exceptionnelle à ce projet. Il convient également de noter la participation du FEDER obtenue grâce à la mobilisation de tous les partenaires réunis.

 

Mais la région n’est pas compétente qu’en matière de formations sanitaires et sociales, vous le savez. Elle a également la main en matière d’aménagement ou de transports. La forte implantation du Centre de Formation de l’Essonne sur son territoire et la proximité du nouveau bâtiment avec la gare RER de Grigny sont autant d’arguments supplémentaires qui ont plaidé en faveur du soutien régional, je tenais à le signaler.

 

Ce nouveau bâtiment permettra au CFE de se pérenniser, et aux 235 étudiantes et étudiants d’avoir de meilleures conditions d’étude.

 

Notre soutien s’inscrit donc totalement dans l’effort que fait la région pour améliorer les conditions de vie et d’étude des étudiants et étudiants.

 

En effet, la région a fait de sa priorité le soutien aux étudiant-e-s les plus précaires pour leur permettre de poursuivre leur étude jusqu’au bout et dans de meilleures conditions :

• Les revalorisations successives de manière volontariste par la Région des bourses pour les étudiant-e-s des formations sanitaires et sociales au niveau de ceux de l’enseignement supérieur (échelons 0, 6 et revalorisation taux et barème).
• L’accompagnement tous les ans d’étudiant-e-es bénéficiant du Fond régional d’aide sociale (FRAS).
• L’aide au logement étudiant, via une convention avec l’Union régionale des Foyers de Jeunes Travailleurs.
• La création de modules pédagogiques spécifiques. Le premier, sur les violences faites aux femmes, a déjà bénéficié aux 45 étudiant-es en « technique de l’intervention sociale et familiale » en 2010 et 2012. Le second, sur l’égalité femmes-hommes, sera déployé à partir de la rentrée prochaine et j’espère que le CFE en bénéficiera à la rentrée prochaine dans ces nouveaux locaux !

 

Ce déménagement est un projet d’ampleur pour le territoire porté par un centre de formation dynamique, dont la qualité d’intervention est saluée par tous les acteurs. C’est aussi un indéniable appui au développement local sur des métiers en tension, et donc un atout dans notre bataille pour l’emploi.

 

Soyez assurés du soutien de la région dans ce projet !