La Journée Mondiale du Refus de la Misère est célébrée chaque 17 Octobre. Née de l’initiative du père Joseph Wresinski, fondateur d’ATD Quart-Monde, et de celle de plusieurs milliers de personnes de tous milieux qui se sont rassemblées sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris en 1987, cette journée est officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992.

La Journée mondiale du refus de la misère poursuit trois objectifs :

• donner la parole aux plus démunis sur les conditions indignes qu’ils vivent, leurs résistances quotidiennes et leurs aspirations
• mobiliser citoyens et responsables publics : en France en particulier, elle invite à comprendre comment chacun peut agir
• constituer un point d’appui pour une lutte de fond contre la misère toute l’année

Le thème pour 2014 : « Ne laisser personne de côté : réfléchir, décider et agir ensemble contre la misère ». Des documents sont consultables sur le site internet dédié à cette journée.

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La Région Ile-de-France soutient ATD Quart-Monde

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Depuis 2012 et sur proposition de Laure Lechatellier, vice-présidente, la Région Ile-de-France soutient ATD Quart-Monde dans un projet régional d’éradication de la misère, à hauteur de 50 000€ par an.

Dès 2012, l’association a notamment développé une action pilote à Bezons pour faire travailler ensemble les familles les plus fragiles, isolées à cause de la grande pauvreté, les professionnels, les acteurs associatifs et les autres habitants. Le soutient régional a également permis l’organisation de l’Université Populaire Quart Monde d’Ile de France, lieu de partage des savoirs et de dialogue avec des personnes en responsabilité dans la société sera préparée dans 11 groupes de travail couvrant tous les départements d’Ile-de-France.

Outre les actions d’accompagnement, le soutien régional a également permis la création d’un centre de ressources au sein du  Centre International Joseph Wresinski, à Baillet-en-France (95), qui rassemble un patrimoine exceptionnel retraçant 50 ans d’engagement auprès de familles très pauvres. En 2012, les premiers fonds et leurs inventaires ont été numérisés, permettant de sauvegarder l’Histoire des plus pauvres, souvent écartés de manuels.