La Région poursuit son engagement sur les formations sanitaires et sociales

C’est un secteur peu connu et peu valorisé, même au sein du conseil régional. Pourtant le financement des centres de formations sanitaires et sociales est une compétence obligatoire des régions depuis la loi de Décentralisation de 2004. La Région y consacra plus de 184 millions d’euros en 2015, en hausse de 2%.

Les FSS, c’est quoi ?

En Ile-de-France, ces formations regroupent 42 000 étudiants dont 25 000 financés par la Région. Les métiers concernés nous concernent toutes et tous. Qu’on attende un enfant conseillé par des sages-femmes, qu’on soit jeune parent en sollicitant des professionnels de la petite enfance, qu’on soit en situation de handicap définitif ou provisoire et donc accompagné par des éducateurs spécialisés, auxiliaires de vie sociale ou masseurs-kinés, ou qu’on soit simplement souffrant et que l’on fasse appel à des infirmiers, ambulanciers, manipulateurs radio, etc.

Sur le secteur sanitaire (paramédical et maïeutique), la Région finance 71 centres de formation sur les métiers d’infirmier, de puériculteur, d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture, d’ambulancier, de masseur-kiné, d’ergothérapeute, de sage-femme, de psychomotricien, de pédicure-podologue et de technicien de laboratoire d’analyses médicales.

Concernant le travail social, la Région finance 23 centres de formation aux métiers d’auxiliaire de vie sociale, d’assistant de service social, d’éducateur spécialisé, d’éducateur de jeunes enfants, de conseiller en économie sociale et familiale, de moniteur-édcucateur, de technicien de l’intervention sociale et familiale et d’aide médico-psychologique.

Un secteur pourvoyeur d’emplois locaux, durables et d’utilité sociale

Les secteurs du sanitaire et du social sont fortement pourvoyeurs d’emplois, du fait d’une tripe augmentation des besoins, renforcée en Ile-de-France :

  • des besoins en professionnels de la petite enfance (Éducateur de Jeunes Enfants, Puériculteur, Auxiliaire de Puériculture) du fait d’un taux de natalité important en Ile-de-France. Le travail des femmes est également plus important dans notre région.
  • une population vieillissante et une espérance de vie qui augmente, mais une espérance de vie en bonne santé qui diminue. Les Franciliens sont donc de plus en plus confrontés à la question de la dépendance. Et que ce soit dans le cadre hospitalier, médico-social ou au domicile, les besoins en personnel qualifié se font sentir.
  • des inégalités sociales qui s’accroissent dans la région et qui impliquent besoins en travailleurs sociaux pour accompagner les publics les plus vulnérables.

Ces emplois sont locaux, durables et non délocalisables. Ils sont aussi d’utilité sociale, et la formation est accessible aux demandeurs d’emploi, même sans baccalauréat pour certaines formations de niveau V (auxiliaire de puériculture, aide-soignant). Dans ce secteur, le taux d’insertion est excellent et avoisine les 95% quelques mois seulement après l’obtention du diplôme d’Etat pour certains formations, que ce soit sur les bas niveaux de qualification ou sur les formations supérieures.

A l’initiative de Laure LECHATELLIER, vice-présidente, la Région a créé depuis de la mandature plus de 1000 nouvelles places de formation dont 350 sur les métiers de la petite enfance pour répondre aux tensions. A la rentrée 2015, 100 nouvelles places seront ouvertes à la rentrée de septembre 2015 pour répondre aux besoins sur les formations d’éducateur de jeunes enfants, auxiliaire de puériculture, aide-soignant et masseur kinésithérapeute.

Le secteur du sanitaire et du social forme à des métiers qui ne connaissent pas le chômage, et constitue donc une réponse efficace au chômage des jeunes. Il mérite donc d’être valorisé, ce que fait la Région à travers Défi Métiers.

Améliorer les conditions de vie et d’étude des étudiants

Pour rendre ces formations attractives, la Région mise également sur l’amélioration des conditions de vie des étudiants. Ainsi, les bourses des formations sanitaires et sociales, attribuées par la Région, sont alignées depuis 2011 sur celles de l’enseignement supérieur, sans compensation de l’État.

A la rentrée 2014, les bourses ont connu une nouvelle augmentation, notamment celles des échelons 7 et 0 bis nouvellement créés. Ainsi, 41% des étudiants boursiers à l’échelon 0 ont basculé vers le nouvel échelon 0bis (soit une bourse de 1 000€ pour l’année scolaire contre uniquement la gratuité des frais d’inscription auparavant). De même, 37 % des boursiers à l’échelon 6 ont basculé à l’échelon 7 (avec bourse annuelle de 5 500€ – soit une augmentation de 803 €/an). Pour la rentrée de septembre 2014, 6562 bourses ont été attribuées, soit 86% des demandes.

Pour celles et ceux qui sont en grande difficulté financière mais ne peuvent bénéficier d’une bourse régionale (attribuée sur critères), la Région a créé le Fonds régional d’aide sociale (FRAS). Le public bénéficiant de ce fonds est en majorité des élèves ou étudiants en voie de reconversion professionnelle. Il s’agit principalement de femmes, âgées de plus de 26 ans, élevant seules un ou plusieurs enfants. Elles effectuent une formation en soins infirmiers, d’assistante de service social, d’éducatrice spécialisée, ou prépare le diplôme d’aide-soignante. En 2013, 394 demandes ont été adressées à la Région dont 255 réponses positives.

La Région intervient également en matière de logement via des conventions avec l’URFJT et le CROUS, et aide à la mobilité internationale des étudiants.

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