Commission permanente & retour sur 5 années de mandat – Personnes âgées

La commission permanente s’est réunie ce 8 octobre 2015, pour la dernière fois de la mandature. Ce moment exceptionnel est aussi l’occasion pour moi de vous présenter les rapports que j’ai soutenu pendant cette session, tout en revenant sur 5 ans d’actions sur ces sujets.

Nous avons vu ici l’action que j’ai porté en matière de handicap. Intéressons-nous à présent à l’action de la Région Ile-de-France pour les personnes âgées.

Personnes âgées

Notre Région est souvent unique dans ses caractéristiques, et la question des personnes âgées ne fait pas défaut : avec ses 2 118 000 personnes âgées de 60 ans et plus, 774 000 de 75 ans et plus et 222 000 personnes de 85 ans et plus, la Région Ile de France est la plus jeune de l’hexagone.

Il n’empêche qu’avec le vieillissement de la population et l’arrivée à la retraite des « baby-boomers », la question de la dépendance devient un enjeu crucial. En 2020, on estime que 952 600 Francilien-nes seront âgés de plus de 75 ans, avec des situations de dépendance pouvant concerner le tiers d’entre eux.

J’ai donc choisi de renforcer l’action de la Région sur trois axes : le soutien et le maintien à domicile, l’accueil en établissement d’hébergement (EHPAD) et enfin une politique volontariste en matière de formations sanitaires et sociales.

  • Depuis 2010, 2 500 places ont été créées dans 82 EHPAD, soit un soutien financier de la Région de plus de 65 millions d’euros.
  • J’ai aussi choisi de concentrer notre action sur une problématique majeure de santé publique : la maladie d’Alzheimer. En 2010 la Région a décidé de suivre le plan national et donc d’axer sa politique en faveur des personnes âgées sur la prise en charge des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. La création d’équipes spécialisées Alzheimer, constitue une mesure importante de diversification et de renforcement de l’action des SSIAD (soins infirmiers à domicile). Les Maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer (MAIA) destinées à favoriser la coordination des prises en charge sont également une nouvelle réponse. L’Ile-de-France dispose de 5 MAIA dont 2 expérimentales et 3 nouvelles qui viennent d’être sélectionnées dans le cadre d’un appel à projet régional. Ainsi, à titre d’exemple, une subvention de 8500 euros a été attribuée en 2013 à l’association Ages et vie pour la création d’une MAIA (maison pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer).
  • Les structures de répit d’accueil de jour et d’hébergement temporaire (AJ, HT) et autres alternatives indispensables pour concourir au maintien à domicile en apportant des réponses diversifiées sont actuellement insuffisantes en capacité. L’investissement de la Région est donc fort, et cette dernière commission plénière est l’occasion d’aider à l’adaptation de logements à la dépendance, avec 3 projets d’un montant global de 848 054€. – Voir le rapport en ligne
  • Enfin, de nombreuses familles aident au quotidien leurs aînés vieillissants. 8,3 millions d’aidants prennent en charge régulièrement une personne dépendante ou fragilisée. 47% exercent une activité professionnelle et doivent concilier vie active et soutien à leur proche dépendant. Le droit au répit des aidants ainsi que leur formation sont des questions essentielles. C’est pourquoi en 2012 j’ai érigé en grande cause régionale le soutien aux aidants familiaux de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. La Région a donc financé des 17 projets associatifs innovants et a organisé, avec la MIPES, un colloque pour mieux appréhender le sujet.

Remonter