Laure Lechatellier était présente ce mardi matin en conférence de presse aux côtés du Professeur Gilles-Eric Séralini qui a choisi courageusement de republier son étude sur les effets toxiques sur les rats du maïs NK603 et de l’herbicide Roundup.

L’étude en question a d’abord été publiée en 2012 dans la revue Food and Chemical Toxicology, qui l’a ensuite retirée en novembre 2013, remettant en cause la méthodologie. Ce retrait coïncidait avec l’arrivée dans le comité éditorial de la revue d’un biologiste ayant travaillé plusieurs années chez Monsanto.

À ce titre, l’équipe du Professeur Séralini a fait le choix d’une publication en accès libre avec comité de relecture, ce qui fait la troisième vérification par les pairs de l’étude. Les chercheurs mettent ainsi en ligne, en accès libre à l’ensemble de la communauté scientifique, les données brutes de l’étude, ce que l’industrie s’est toujours refusée de faire au nom du secret industriel ou de la propriété intellectuelle.

Laure Lechatellier s’associe au CRIIGEN dans sa demande de mise en libre accès des études toxicologiques et données brutes ayant permis la mise sur le marché des différentes formulations de Roundup. Une pétition citoyenne a été lancée en ce sens. Signer la pétition.

Sur proposition de Laure Lechatellier, la région a soutenu en novembre 2013 le CRIIGEN dans son travail d’information et de sensibilisation sur les perturbateurs endocriniens.

La région est membre du Réseau des régions européennes libres d’OGM depuis 2004.

Presse :

• Communiqué de presse du CRIIGEN.
• L’étude dans Environmental Sciences Europe.
• Article dans Le Monde.
• Article dans Basta Mag.