La région Ile-de-France a renouvelé sa Politique sociale par le rapport CR 23-11 voté le 7 avril 2011. Vous pouvez consulter le rapport complet : ici.

Cette nouvelle politique sociale est une belle politique, qui s’inscrit dans la continuité de l’action menée par le Conseil régional depuis 1998, mais avec une approche renouvelée, encore plus sociale, plus environnementale, et définitivement innovante. En tant que vice-présidente en charge du secteur de l’action sociale et médico-sociale, je suis très fière que la Région franchisse cette nouvelle étape dans son engagement en direction des Franciliens et Franciliennes les plus fragiles.

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Création de nouveaux dispositifs, renforcement de la démarche d’éco-responsabilité, soutien accru aux dispositifs destinés aux femmes victimes de violences… sont quelques unes des solutions proposées pour faire évoluer l’action sociale régionale. Mais surtout, la Région a su innover au service de son ambition première : réduire les inégalités sociales et territoriales encore trop répandues en Ile-de-France.

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Cette innovation, d’abord, se traduit dans la démarche d’élaboration de cette politique. Pour la bâtir, nous avons consulté l’ensemble des acteurs des secteurs du handicap, de la prise en charge des personnes âgées ou de la grande précarité. Pour ce faire, la Région a organisé des Assises sociales qui ont rassemblé plus de 600 personnes. Des propositions ont émergé, des attentes aussi. Nous les avons entendues.

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L’innovation, ensuite, passe par la définition de priorités régionales annuelles. C’est ainsi que le concept de « Grande Cause Régionale » a fait son apparition. Pour 2011, nous avons choisi l’autisme, parce que les besoins restent considérables en ce domaine. L’innovation, enfin, se traduit par la création de nouveaux outils de rééquilibrage de
l’offre sociale et médico-sociale sur le territoire francilien. Agir de manière différenciée dans chaque département, selon les enjeux locaux, est certainement la meilleure manière de réintroduire l’égalité entre les territoires. C’est un moyen d’aller vers plus de justice sociale.

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Un des outils au service de cette ambition est l’IDH-2, un indicateur développé au niveau régional, et décliné par
commune, pour mesurer le bien-être des populations. Expérimenter cet indicateur, c’est enfin reconnaître que le
bien-être ne se mesure pas qu’au niveau de revenus, mais dépend aussi du niveau de santé et d’éducation.
Cette politique sociale, aussi performante soit-elle, doit d’ailleurs nécessairement s’articuler avec une nouvelle
politique régionale de santé, pour lutter contre la fracture sanitaire aussi efficacement que contre la fracture sociale.
C’est ce à quoi nous devons travailler à présent, et je m’y attèlerai avec le même enthousiasme, la même ambition d’une Région plus juste.