L’Ecole Pratique de Service Social fête ses 100 ans !
L’Ecole Pratique de Service Social (EPSS) fêtait ce mardi 19 novembre son centenaire. Laure LECHATELLIER, vice-président en charge des formations sanitaires et sociales, n’a pu se rendre à cette Journée, mais a tenu à ce que quelques mots soient dits en son nom.
L’EPSS fête ses 100 ans, et la région fêtera bientôt ses 10 ans de collaboration avec l’établissement. La loi de décentralisation de 2004 a en effet transféré au conseil régional la compétence sur les établissements de formations sanitaires et sociales franciliens. Cela représente cette année un budget de 178 millions d’euros pour plus de 40 000 étudiant-e-s.
La région, partenaire de l’EPSS
L’EPSS assure la formation de plus de 800 personnes (jeunes, adultes, salarié-e-s, etc.), ce qui en fait le 2e centre le plus important en Ile-de-France, avec une offre de formation qui va du niveau I au niveau V (Aide Médico-Pyschologique, Auxiliaire de Vie Sociale, Moniteur-Éducateur, Technicien de l’Intervention sociale et familiale, Éducateur Jeunes Enfants, Assistant du Service Social, Éducateur Spécialisé, etc.)
Le Conseil régional souligne des spécificités de l’établissement particulièrement appréciées :
- une qualité pédagogique des formations grâce à une équipe et à une direction motivée et dynamique qui lui permette d’atteindre des taux de réussite au diplôme de près de 85% (au-delà de la moyenne régionale).
- une insertion professionnelle des diplômés de l’EPSS majoritairement sur le territoire francilien, soit 86% (enquête insertion à 6 mois)
- une inscription très forte au sein du territoire qui se traduit par des liens étroits avec les employeurs du secteur.
- une mobilisation importante au sein de l’UNAFORIS, au service des écoles, des étudiants et des équipes.
Aide aux étudiante-s-
La région a fait de sa priorité le soutien aux étudiant-e-s les plus précaires pour leur permettre de poursuivre leur étude jusqu’au bout et dans de meilleures conditions :
- Les revalorisations successives de manière volontariste par la Région des bourses pour les étudiant-e-s des formations sanitaires et sociales au niveau de ceux de l’enseignement supérieur (échelons 0, 6 et revalorisation taux et barème) : 140 étudiant-e-s sont concerné-e-s au sein de l’EPSS.
- L’accompagnement tous les ans sur une petite dizaine d’étudiant-e-es de l’EPSS qui bénéficient d’un Fond régional d’aide sociale (FRAS).
Développement de l’offre de formation
La région soutient le développement de l’offre de formation pour répondre aux besoins de la population et d’aménagement du territoire. La région a notamment créé 48 places d’Educateurs-trices jeunes enfants, 16 places d’aides médico-psychologiques et 14 places de Moniteurs-trices Educateurs-trices.
La région a financé en 2013 à hauteur de 90 000€ la réalisation d’aménagement et de rénovation des bâtiments de l’EPSS afin de développer la capacité d’accueil et l’offre de formation (200 places supplémentaires)
Enfin, la région a souhaité soutenir la recherche d’innovations sur le plan pédagogique pour permettre aux futurs professionnels d’appréhender au mieux leur environnement et répondre au mieux aux besoins de la population. La région a notamment développer des modules complémentaires de formation sur les violences faites aux femmes ou encore à venir l’égalité femme-homme dans le secteur de la petite enfance.
Perspectives
Parmi les enjeux à venir, un horizon proche la région et l’EPSS travailleront sur les Etats généraux du travail social qui va permettre d’approfondir au niveau régional puis national la refondation du travail social et l’impact de l’évolution du monde associatif, de l’environnement institutionnel sur les formations.
La région va également accompagner l’EPSS dans l’intégration des formations sociales au système LMD, en lien avec les universités.
Enfin la région est très vigilante à la problématique actuelle de la gratification des stages depuis la réforme législative sur l’enseignement supérieur, problématique essentielle et qui pourrait mettre en péril cette formation professionnalisante (près de 50% des heures des formations réalisées en stage). La vice-présidente s’est fortement impliquée sur le sujet et souhaite trouver rapidement des solutions.