La Région accentue son engagement contre les violences à l’égard des femmes

Communiqué de presse de la région Ile-de-France.

En 2013, 18 femmes sont décédées des suites de violences conjugales en Ile-de-France. C’est cinq de moins qu’en 2012, mais toujours 18 de trop. L’Ile-de-France est particulièrement concernée puisque les violences conjugales y touchent 11 % des femmes (contre 9 % au niveau national), soit environ 350 000 femmes.

En ce 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la région Ile-de-France réaffirme son engagement aux côtés des femmes victimes de violence, de leurs enfants et des associations qui les accompagnent.

En 2014, sur proposition de Jean-Paul HUCHON et de Laure LECHATELLIER, vice-présidente en charge de l’Action sociale, des Formations sanitaires et sociales, de la Santé et du Handicap, la Région a érigé l’accompagnement des femmes victimes de violence en Grande cause régionale.

La Région Ile-de-France, engagée depuis plusieurs années sur cette problématique, a souhaité accentuer son soutien dans l’objectif de contribuer à la prévention, à l’amélioration de l’accueil, de l’accès aux droits et de l’accompagnement des femmes victimes de violences conjugales et/ou intrafamiliales, ainsi qu’à la constitution ou l’animation de réseau de référents dans une dynamique territoriale de proximité. Cette Grande cause a permis le soutien à 35 projets associatifs nouveaux sur l’ensemble du territoire francilien pour un engagement financier de plus de 420 000 €.

« Dans le même temps, la Région a poursuivi cette année le déploiement du dispositif des « Téléphones d’alerte pour les femmes en très grand danger », sept des huit départements franciliens sont désormais couverts par près d’une centaine de téléphone, pour un engagement régional de 100 000€ » rappelle Jean-Paul Huchon.

Enfin cette année, la Région a financé sa millième place d’hébergement d’urgence pour femmes en difficulté, point fort du contrat de majorité de 2010.

« La Région mène le combat, quotidiennement. Il ne s’agit pourtant pas d’une compétence obligatoire. Mais c’est pour notre institution une question de responsabilité sociétale et politique face à ce fléau d’un autre âge. C’est un engagement moral » souligne Laure Lechatellier.

Retrouvez l’ensemble des projets soutenus dans le cadre de la Grande cause régionale 2014.

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